Né en 1961 à Versailles, Bruno Podalydès commence sa carrière de réalisateur à la fin des années 1980 et s’entoure rapidement d’une troupe que l'on retrouve de film en film, parmi lesquels Michel Vuillermoz, Isabelle Candelier, ou son frère Denis Podalydès.

Maîtrisant toutes les durées de cinéma, le court (César du meilleur court-métrage pour Versailles Rive-Gauche en 1993), le long-métrage (César du meilleur premier film pour Dieu seul me voit (Versailles-Chantiers) en 1998), Bruno Podalydès est de tous ses scénarios et figure par ailleurs dans presque toutes ses oeuvres, souvent dans des rôles de chef d'entreprise.

De Liberté-Oléron (2001) à Comme un avion (2015, avec Sandrine Kiberlain et Agnès Jaoui) ; du Mystère de la chambre jaune (2003, avec Sabine Azéma, Michael Lonsdale, Pierre Arditi) à Adieu Berthe ou l’enterrement de mémé (2012, avec Valérie Lemercier, Noémie Lvovsky) ; du Parfum de la dame en noir (2005, avec Olivier Gourmet et Zabou Breitman) à Bancs Publics (Versailles Rive-Droite) (2009, avec Catherine Deneuve, Benoît Poelvoorde, Mathieu Amalric...), le cinéma de Bruno Podalydès dépeint avec grâce et poésie les choses quotidiennes de la vie, et porte à un haut niveau de comique et de burlesque les relations amoureuses et familiales.

Teintées de surréalisme, peuplées de personnages épris de liberté, ses comédies fraîches emportent spectateurs et acteurs dans le joyeux tourbillon de la vie, fédérant cinéphiles et grand public. Je fais du cinéma pour ranimer la vie. C'est une façon de ré-accéder au bonheur  (Bruno Podalydès, JDD, 7/06/2015). C'est l'une des nombreuses raisons pour lesquelles le Festival International du Film deLa Roche-sur-Yon a souhaité lui rendre hommage, et saluer un cinéma formidablement singulier, profondément humain, invariablement magique.